Lorsque dans un futur proche nous nous pencherons sur les raisons de la colère, nous serons nous-mêmes surpris de constater à quel point nos élus auront travaillé à alimenter les catastrophes qui aujourd’hui s’annoncent. Catastrophes politique, environnementale, sociétale, économique, empirées par un décalage constant entre les discours et les actes.
Le plus étonnant sera sans doute de constater à quel point ce décalage aura été efficace pour alimenter la défiance des citoyens vis-à-vis des élus jusqu’ici en (ir)responsabilité, et la constance avec laquelle il était repris depuis Paris jusqu’à Saint Sulpice la Pointe.
RELIRE : https://stsulpice-active-citoyenne.fr/le-sens-des-responsabilites/
Il nous paraîtra loin alors le temps où un ministre d’état soutenait la candidature de la liste municipale LREM saint-sulpicienne en écrivant « La lutte contre le réchauffement climatique et ses effets notamment sur la santé , la préservation de la biodiversité, un développement économique et urbanistique soucieux de l’intérêt général c’est l’affaire de tous et ce jusqu’au cœur des territoire et jusqu’à Saint-Sulpice ! ». Ladite liste s’était alors appuyée sur ce soutien national en publiant son courrier[1], mais qu’avait-t-elle fait ensuite dès le premier dossier portant des enjeux environnementaux ? Rien. Pire, avec le projet Terra2, elle avait fait passer son manque de courage –car du courage il en faut pour savoir dire non- pour un sens des responsabilités qui n’aura trompé personne.
RELIRE : https://stsulpice-active-citoyenne.fr/la-republique-en-marche-droit-dans-le-mur/
Elle aurait pourtant pu, cette municipalité, opposer un sursis à statuer sur la base du Projet d’Aménagement et de Développement Durable du Plan Local d’Urbanisme[2] de la commune, ou plus simplement sur la base des convictions que leur prêtait M. Hulot, et que les candidats devenus élus depuis, avaient affichées dans leur programme[3] : « Nous devons redonner un avenir à Saint-Sulpice et réinscrire la ville dans une trajectoire dynamique et ambitieuse mais pas à n’importe quel prix. Surtout pas au prix du sacrifice de la qualité de vie des Saint-Sulpiciens, de la qualité des espaces naturels et publics. »
Les élus auraient pu, les élus auraient dû… Mais nous, citoyens saint-sulpiciens, interrogeons-nous : que pouvons-nous et que devons-nous faire à notre niveau ?
[1] http://unavenirensemble.fr/?p=4407
[2] Paragraphe 1.3.E. du PADD : « Intégrer le nouveau parc d’activités des Portes du Tarn situé à 3km du centre-ville, à l’espace urbain en définissant des principes urbains et paysagers qualitatifs »
Paragraphe 5.3.B. : « Tenir compte de la programmation urbaine définie au sein de la zone d’aménagement concertée en matière de commerces et d’équipements
- Veiller à l’intégration paysagère des bâtiments, en termes de volume bâti, de hauteur, d’orientation et d’aspect extérieur »