La réforme Blanquer menace, entre autres, les enseignements de l’occitan en collèges et lycées. Si ceux-là disparaissent, la messe sera dite –pas en latin mais en langue d’oïl- pour la pérennité de l’enseignement de l’occitan en cycle d’enseignement primaire (écoles maternelle et élémentaire).
Les enfants de notre commune ont la chance dès les premiers cycles de l’enseignement de pouvoir accéder à une richesse linguistique -et donc culturelle- qui ne s’encombre pas des frontières territoriales.
Nous serions heureux que M. Bernardin, Mmes Blanc et Ould Amer (respectivement adjointes à l’éducation et à la culture) jugent utile de donner leurs points de vue sur la menace de disparition qui plane sur ce patrimoine culturel de notre belle région. Maya, jeune saint-sulpicienne, défile avec tant d’autres pour prendre le flambeau de ce combat.
Nos élus prennent-ils la mesure de cet engagement? Prennent-ils la mesure du travail et de l’engagement fourni par les enseignants? Pourtant, « Emmanuel Macron considère la reconnaissance des langues de France, langues régionales, comme l’un des vecteurs de l’unité de la nation (…)», comme l’assurait encore peu les représentants de LREM aux fédérations et associations de défense et promotion la langue et la culture occitanes .
La liste Saint Sulpice Active et Citoyenne ne veut pas voir disparaître la richesse patrimoniale commune qu’est la culture occitane, d’ailleurs certains de ses membres défilaient à cette occasion dernièrement à Toulouse.
Nos élus LREM locaux feraient-ils passer la solidarité avec le parti présidentiel avant la défense des intérêts des saint-sulpiciens?